le jujitsu self-défense en détail
Le jujitsu self-défense en détail ..
Cette page a pour vocation de vous présenter notre jujitsu self-défense en détail.
Il comporte une variété infinie de techniques.
C’est cette diversité et les nombreuses combinaisons possibles qui rendent très attractif l’apprentissage du Jujitsu, notamment pour les adultes.
C’est aussi cela qui en fait la méthode de SELF-DÉFENSE la plus complète.
Son apprentissage
Dans la pratique, l’étude des techniques se fait avec un partenaire ; il en va de même pour les coupes techniques qui ne sont pas des compétitions d’affrontement, mais des prestations techniques jugées selon des critères bien précis : technique, efficacité, rythme, style…
Sa pratique remonte au 16e siècle.
Les célèbres SAMOURAIS Japonais utilisaient cette méthode de combat quand ils se trouvaient désarmés sur les champs de bataille.
Le principe de base du Jujitsu
L’utilisation de la force de l’adversaire.
Cela en fait tout naturellement une discipline praticable par toutes et tous, quelque soit son gabarit.
Pourquoi le jujitsu self-défense
En plus d’être une méthode de self-défense d’une redoutable efficacité, le Jujitsu permet à ses pratiquants d’acquérir souplesse et tonicité, mais aussi habileté et condition physique.
Sa diversité technique est un de ses atouts, aussi bien pour les jeunes que pour les moins jeunes.
L’influence de notre JUJITSU est issue (entre autre) des anciennes écoles traditionnelles (RYU) Sekiguchi-Ryû, Tenjin Shinyo Ryû et kitô-ryû dont certains étudiants célèbres de ces styles s’inspirèrent pour fonder leur propre discipline, l’AIKIDO et le JUDO. (Jigoro Kano & Morihei Ueshiba).
Sekiguchi-Ryû : extrait vidéo
Tenjin Shinyo Ryû : extrait vidéo
Kitô-ryû : extrait vidéo
… Le jujitsu self-défense en détail : suite
Egalement appelé Atemi-jujitsu,
il regroupe 3 catégories principales de techniques :
L’atemi-waza (techniques de frappes)
Le nage-waza (techniques de projection)
Le katame-waza (techniques de contrôle debout et au sol (ne-waza)
cette dernière catégorie étant elle-même composée des techniques suivantes :
osae waza (techniques d’immobilisation)
kansetsu-waza (techniques de luxation)
shime-waza (techniques d’étranglement)
Notre style
Il tend à revenir vers les grands principes originels du Jujitsu historique, tel qu’il fut créé à l’époque féodale au Japon.
Notre école puise ainsi dans la tradition tout en abordant de façon sportive, réaliste et efficace son apprentissage pour proposer un JUJITSU moderne et très attractif.
Il reste accessible à toutes et tous au travers d’une progression technique très complète et unique au monde.
JUJITSU
» Technique de la souplesse «
JU – souple, doux, flexible
JITSU – art pratique, science
Un peu d’histoire.
L’Histoire des techniques de combat est longue.
Chaque contrée lointaine touchée par des luttes guerrières a su développer ses propres techniques :
L’Empire Romain et ses gladiateurs, la Grèce antique et son pugilat (appelé également pancrace), l’Inde et le Kalarippayatt, ou encore les méthodes de combat médiévales développées en Europe occidentale il y a près de mille ans.
Or, s’il est une contrée où ces méthodes de combat se sont transformées en art, c’est bien au Japon. Les techniques de Jujitsu (ou Ju-Jutsu) ont été créés à une époque où le combat était une réalité quotidienne, condition de survie dans une époque tourmentée.
Le Jujitsu provient d’un syncrétisme technique, issu d’échanges entre différentes écoles, différents styles tout au long d’une époque où les armes à feu n’existaient pas.
Il fallait donc savoir se défendre à mains nues.
Le Jujitsu représente la codification de cette évolution historique et technique.
Aux yeux des Japonais, l’enseignement passait obligatoirement par la recherche de l’esthétisme (éducation physique et morale des pratiquants).
Mais également par l’excellence technique et l’engagement physique.
Ce que nombres de pratiquants d’arts martiaux connaissent sous le principe suivant :
Le SHIN GI TAÏ
l’esprit, la technique et le corps.
Kanji de Shin Gi Taï
EFJJSD – sa genèse
L’EFJJSD reprend ce principe, mais également ces techniques ancestrales, si ce n’est millénaires.
Elle reconnaît l’universalité des techniques martiales qu’elle démontre ici. Elle admet bien volontiers ne pas en être l’unique détentrice.
Il serait d’ailleurs excessif que quelqu’un puisse en revendiquer la pérennité.
Puisque nous retrouvons dans la méthode développée ci- après des techniques que l’on retrouve en Savate Boxe française, Jiu-Jitsu Brésilien, Judo, Karaté, Aïkido, Yoseikan Budo, Kudo Daïdo Juku, Penchak Silat, Krav Maga, Grappling, Vale tudo, Aïki-Jutsu, Taï-Jutsu, Atémi-Jujitsu, et bien d’autres.
Notre style s’inspire du Jujitsu traditionnel Japonais, de ses techniques, de son esprit, mais également des méthodes de combat développées de nos jours.
Ainsi notre école suit de cette manière la longue tradition des inspirations multiples des techniques de combat pour obtenir une méthode moderne, pratique, efficace.
C’est pourquoi nous avons développé une méthode marquant la progression du pratiquant tout au long de sa vie martiale.
C’est une trame nécessaire. Un socle sur lequel se repose tout étudiant, quel que soit la discipline enseignée.
Le fonctionnement EFJJSD
L’Ecole Française de JuJitsu et Self-Défense reprend le système de progression par ceinture de couleur chère à la culture occidentale.
En effet, ce système adopté dans les années 1920 en Angleterre, permet de marquer l’évolution entre un « débutant » qui porte une ceinture blanche, et un « expert » qui porte une ceinture noire. Les Japonais, jusqu’alors, ne faisait pas de distinction.
La méthode développée par l’EFJJSD dans cet ouvrage reprend la progression d’un pratiquant de Jujitsu, allant de la ceinture blanche à la ceinture noire 6ème Dan.
Le Judo-Jitsu (nage-waza)
Il s’agit du Judo originel de Jigoro Kano. En l’occurrence, une méthode d’éducation physique et mentale.
Elle vient ici en complément de la pratique du Jujitsu pour ceux qui affectionnent particulièrement le « corps à corps », tant debout qu’au sol.
L’Atémi-Waza
Un travail « poings-pieds » en toute souplesse.
Excellent pour le travail à distance et la précision.
Dans certains cours, les gants de Boxe sont utilisés.
Le katame-Waza
Dans cette composante, c’est le travail des contrôles, c’est à dire la capacité à maitriser quelqu’un par une clef de bras, un étranglement ou une immobilisation qui est favorisé, que ce soit debout et au sol.
L’utilisation, par principe, de la force de l’adversaire, en fait un sport particulièrement accessible aux femmes, sensibilisées également par l’aspect » self-défense « .
C’est aussi pour ceux et celles qui ont pratiqué plus jeunes une activité physique, la possibilité de renouer, sans obligation de compétition, avec un sport très complet qui développe et entretient la souplesse, la tonicité et la condition physique.
Enfin, pour de nombreux citadins pressés, la pratique régulière du Ju-Jitsu représente une véritable assurance » anti-stress « .
Le jujitsu self-défense en détail, fin …
Pour finir cette présentation du jujitsu self-défense en détail,
L’histoire du JU-JITSU …
Art martial élaboré au Japon à l’époque féodale, il est relativement difficile à retracer.
En effet, outre son ancienneté, les nombreuses écoles (RYU) avaient pour tradition de conserver précieusement leurs secrets techniques.
A cette époque, le combat à mains nues était plutôt destiné aux paysans. En effet, ceux-ci n’étaient pas autorisés à utiliser ni même à posséder d’armes.
C’est pourtant par la caste des samouraïs que fut développé le JU-JITSU.
Pour ces guerriers féodaux, le code moral du Bushido stipulait la règle de l’égalité des armes.
Ainsi, si un guerrier se trouvait désarmé pendant le combat, son adversaire se devait d’abandonner son arme.
C’est pour pouvoir combattre à mains nues et ne pas se trouver vulnérable que les samouraïs développèrent ces techniques efficaces de combat à mains nues.
Le JU-JITSU
ou » art de la souplesse » est de ce fait l’héritier d’un code moral chevaleresque très strict, ainsi que de techniques de combat éprouvées.
Synthétisant en une même technique l’ensemble des coups (atemi waza), des projections (nage waza) et des contrôles (katame waza). Il permet de maîtriser tous les aspects du combat en corps à corps.
S’inspirant de deux grandes écoles japonaises, KITO-RYU-JU-JITSU et YOSHIN-RYU-JU-JITSU, respectivement » école de la chute et de l’élévation » et » école du coeur de saule « , le maître JIGORO KANO réactualise ces techniques. Il fonde, en 1882, sa propre méthode de JU-JITSU qu’il baptise JUDO.
C’est sous son impulsion que cet art, respectant à la fois l’aspect martial et la philosophie ancestrale, connaît un développement important.
Dans son enseignement, la self-défense reste un élément majeur : outre les projections,les strangulations et les clefs, les judokas pratiquent également les ATEMI, techniques de coups portés aux points vitaux avec les pieds, les poings, les coudes, les genoux et la tête.
JIGORO KANO Senseï
Il a ainsi soustrait à l’oubli l’un des plus anciens arts martiaux d’Orient déjà menacé par la prolifération des armes à feu.
En France, le JU-JITSU connaît un développement chaotique.
En 1906, l’ouverture d’une école de JU-JITSU aux Champs-Elysées par RENIE (Guy de Montgrillard) répond à l’attente de tout un public » fasciné » par cette mystérieuse discipline venue d’Orient.
Il donne ainsi au JU-JITSU une popularité exceptionnelle mais éphémère.
Ainsi, après avoir relevé avec succès bon nombre de défis, il est vaincu par un lutteur russe de plus de 100 kilos.
Le JU-JITSU ne bénéficiant alors que d’une popularité attachée à la personne de RE-NIE sombre dans l’oubli.
D’autres tentatives ne rencontrèrent que peu de succès. Jusqu’à l’arrivée d’un expert japonais, Maître KAWASHI.
Il donne au JU-JITSU et au JUDO un essor nouveau en inventant notamment les ceintures de couleur. Et il créé une méthode s’adaptant parfaitement à notre esprit.
Le JU-JITSU amorce alors son développement en France.
Cependant, l’essor du JUDO de compétition fera perdre à cet art martial son caractère de self-défense : les techniques d’Atemi disparaissent pratiquement de l’enseignement, tandis que se développe parallèlement le KARATE.
Très vite, le JUDO sportif prend le pas sur l’Art Martial et le JU-JITSU est à nouveau délaissé.
Depuis une vingtaine d’années, le JU-JITSU retrouve pourtant en France ses lettres de noblesse.
C’est en 1970 que, sous l’impulsion de Bernard PARISET, la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA) décide de revenir aux sources des arts martiaux. Elle met au point une méthode de self-défense regroupant l’ensemble des techniques de projections, de strangulations, de luxations et de coups, appelée ATEMI JU-JITSU.
Depuis lors, cette méthode de combat, sans doute l’une des plus complètes, ne cesse de se développer.
Il s’agit là du véritable renouveau du JU-JITSU en France.
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